La société Citytools qui gère le « processus de participation citoyenne » a organisé ce samedi 22 janvier trois « promenades » sur le champ des Dames Blanches. voici les sujets évoqués par moi-même et d’autres personnes présentes. Ils ont été communiqués aux organisateurs pour qu’ils les remettent aux gestionnaires du projet, dont la commune.
– L’absence totale de certitude sur la construction de la seconde zone du champ dans un délai de 15 ans (tout dépendra de la volonté d’une majorité communale que personne ne connaît). C’est la principale et essentielle faiblesse du projet. La découpe de la deuxième zone permettrait aisément, dans 15 ans, de construire 200 à 300 logements supplémentaires. La Commune doit prendre ses responsabilités et acheter le champ dès aujourd’hui.
– Le non-respect du PPAS : davantage de logements, suppression de l’une des voies d’accès qui va densifier le trafic dans l’avenue des Dames Blanches.- Risques pour la zone Natura 2000.
– Importante dénivellation entre une grande partie de l’avenue Jean-Baptiste Dumoulin et la « butte » du champ. Ce qui provoquera une vue très « indiscrète» sur les jardins et dans les habitations de la rue JB Dumoulin.
– Surprise des participants sur la volonté de « coller » tous les immeubles vers le vieux quartier.
– Crainte de l’impact de la bétonisation du terrain sur les fréquentes inondations constatées du côté de l’avenue des Dames Blanches.
– Accord favorable sur l’idée de créer, sur une partie du champ, une ferme urbaine qui permettrait, peut-être, d’accueillir des enfants et d’assurer une source d’alimentation locale, prônée depuis des mois par la Région bruxelloise. Pour autant que ce projet soit pérennisé au-delà de 15 ans.
– L’idée d’une crèche est bien accueillie, mais après examen du surplus de trafic important à prévoir (double entrée-sortie de véhicules, le matin et le soir).
-Désir de connaître le nombre d’habitants prévu par le projet.
– Dans l’optique d’une bonne mixité sociale et d’éviter les ghettos, il serait bon de répartir les logements sociaux sur l’ensemble des constructions, et non dans une sorte de «quartier réservé » qui relève d’un autre âge.
– Il faut aussi tenir compte de la tendance générale, dans la Région bruxelloise, à protéger les rares espaces verts encore disponibles.