Pas de séance d’information, pas d’étude sur le trafic, mais déjà deux études des sols qui ont démarré jeudi, l’une hydrogéologique, et l’autre concernant l’infiltration des eaux. Et des géomètres sont venus ces derniers jours pour déterminer la limite des jardins des maisons de l’avenue J-B Dumoulin (côté champ). Ils ont confirmé à des riverains que c’était en vue de la construction. Mais que fait la commune?
Nous l’avions signalé, la réunion promise par le Bourgmestre pour le 26 octobre a été annulée. Les nombreuses questions posées lors de la première réunion de septembre étaient pourtant restées sans réponse. Notamment, l’absence de garantie de ne pas lancer une seconde phase de logements après celle, prévue, de 200 logements. Pas de réponse non plus sur les problèmes liés à l’accroissement du trafic avenue des Dames Blanches du fait de l’arrivée d’une population importante sur un terrain totalement enclavé. Et, pire encore, il n’est plus question de participation citoyenne.
Car désormais, la Commune s’est retirée du jeu, puisque c’est la Région Bruxelloise qui a annoncé le report de la réunion. Pas de séance d’information, pas d’étude sur le trafic, mais déjà deux études des sols qui ont démarré jeudi, l’une hydrogéologique, et l’autre concernant l’infiltration des eaux. Et des géomètres sont venus ces derniers jours pour déterminer la limite des jardins des maisons de l’avenue J-B Dumoulin (côté champ).
La Commune capitule en rase campagne
Bref. Avant même de connaître la faisabilité très incertaine du projet de 200 logements, la Région s’intéresse déjà à l’état du sol sur lequel elle espère construire.
Pendant ce temps, dans le journal communal, la Commune n’aborde pratiquement pas le sujet, évoquant un accord qui permet de « lever une épée de Damoclès ». Circulez, il n’y a rien à voir. Adieu le PPAS, remplacé par un autre plan qui ne le respecte pas du tout (population, deux voies d’accès), et pas un mot sur l’impossibilité physique de déverser tout le trafic des 200 nouveaux logements, de la crèche et des bâtiments associatifs vers une unique sortie dans l’avenue des Dames Blanches.
Les militaires appellent ça «capituler en rase campagne».