Chacun le sait, l’accord entre Benoît Cerexhe, la Région et la SLRB n’évitera pas le piège d’une seconde phase de construction d’ici 10 à 15 ans. Il existe pourtant une solution technique pour graver dans le marbre la construction d’une seule et unique phase de construction… Explication.
La majorité communale (qui rendra son tablier dans moins de trois ans) ne peut légalement engager les deux prochaines mandatures sur ses propres décisions. Il suffit donc de remplacer l’hypothétique « provisionnement budgétaire » durant 15 ans par un emprunt bancaire immédiat de 15 ans de manière à rendre la commune propriétaire de la seconde partie du terrain aujourd’hui même. Cet emprunt pourrait être garanti par la Région qui dit soutenir l’actuel projet. Ainsi, le risque (la certitude) d’interruption du provisionnement par les prochaines majorités disparaît. Et le terrain devenu communal est intégré dans le projet actuel d’urbanisation du champ.
Que des avantages
Le premier avantage de ce scénario est, pour la commune, de profiter d’un taux intérêt historiquement bas.
Le second avantage est que le terrain sera également acheté au tarif actuel et pas au prix -certainement accru- qui sera pratiqué dans 15 ans.
Et enfin, le projet définitif de lotissement pourra intégrer le terrain constructible prévu pour la première phase ET le terrain acquis par la commune. On pourra ainsi créer un PPAS définitif très aéré répartissant les 200 habitations, la crèche, les bâtiments collectifs, etc. sur l’ensemble du terrain, et PAS sur deux langues de terres collées aux avenues des Dames Blanches et Dumoulin (comme le prévoit le plan actuel).
Il restera bien sûr à discuter de la question de la mobilité qui demeure un vrai casse-tête pour ce terrain enclavé, du nombre de sorties et de la mixité des logements, mais les riverains pourront, au moins, avoir la certitude qu’on ne les arnaque pas avec un projet foireux dont chacun sait qu’il sera suivi d’une seconde phase de construction.
Cette proposition, que je soumets à l’attention de tous, paraît tellement logique qu’on s’étonne que la commune n’y ait pas songé.